Dans cette rubrique, vous retrouverez des personnes qui parlent de mental mais aussi de M’Perf : Sportif, étudiants, entrepreneurs, salariés…
1. Peux-tu te présenter?
Je m’appelle Léa Bouilloux, j’ai 18 ans, et je suis une vététiste au sein du VTT Givry et du Team Massi Académie. Née en Bourgogne, j’habite maintenant à Lyon où je suis étudiante en terminale.
5. Quels sont tes points à améliorer?
Comme je l’ai expliqué précédemment, ce sont mes gestions du stress et de la panique, mais également ma concentration.
Clément Gouin : “La préparation mentale m’aide à améliorer mes performances”.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Clément Gouin.
J’ai 15ans, j’habite à Caen et je joue en tant que milieu de terrain au Stade Malherbe Caen dans la catégorie U16/U17. J’ai joué deux ans à l’AS IFS où j’ai débuté le football et je suis arrivé en U11 au SMC, cela va donc faire ma 5ème année que je suis au club. Je suis de la région donc c’est un club important pour moi.
Pourquoi as-tu décidé de faire de la préparation mentale ?
Lors d’un tournoi à Lyon en U15 avec le stade Malherbe, j’ai pu découvrir la préparation mentale et cela a pu me servir après un match de quart de finale.
Qu’est ce que t’apporte la préparation mentale ?
La préparation mentale m’apporte tout d’abord plus de confiance en moi.
Pourquoi travailler avec M’perf ?
Je ne connaissais ni la préparation mentale, ni aucun préparateur mental avant de te connaître.
C’est un sujet complexe dont la problématique est la suivante : Comment avoir un impact positif sur la performance de votre enfant ?
Avant le match ;
Premièrement, le parent n’intervient pas dans les choix du coach et ne les commente pas en présence de son enfant : Lorsque l’équipe de France de football joue un match, beaucoup de personnes ne sont pas d’accord et souhaiteraient voir une composition différente.
Mais, votre enfant ne joue pas « encore » en Equipe de France ; l’entraineur fait ses choix et le fait de les critiquer peut avoir un impact réellement négatif sur l’approche du match de votre enfant.
Secondement, ne donnez pas de conseils techniques, physiques ou tactiques à votre enfant, le risque étant d’interférer avec les choix du coach, vous le mettez alors dans une position délicate sur le plan psychologique avant même que le match ne débute.
Que faire ? Avant un match, vous pouvez avoir un impact sur la performance en utilisant un discours positif et des phrases telles que « Donne le meilleur de toi-même » « Cela va être difficile mais tu es capable ». Vous allez insister sur la PERFORMANCE et non le résultat.
Pendant le match ;
Il est important pour les parents, comme durant l’avant match, de ne pas commenter pendant le match ;
– Les choix de l’entraineur : sur le plan tactique, c’est l’entraineur qui décide de la composition qu’il met en place et du poste auquel il décide de mettre votre enfant.
– Les décisions de l’arbitre : Qu’elles soit bonnes ou moins bonnes, lorsqu’un arbitre prend une décision, vous ne pouvez pas avoir d’incidence sur ce choix, alors laissez faire les acteurs du jeu.
– Le comportement de l’adversaire : Parler de l’équipe adverse, c’est oublier dans quelle équipe son enfant se trouve, alors fixez votre attention sur l’équipe que vous supportez.
Que faire ? Une nouvelle fois, fixez votre attention sur la PERFORMANCE et vous avez un rôle à jouer sur la MOTIVATION ; utilisez un discours positif une nouvelle fois, peu importe le score. Les mots tels que « gagner » ou « perdre » ne sont pas utiles. Encouragez, félicitez et donnez confiance!
Après le match ;
PEU IMPORTE LE SCORE, vous n’avez pas le pouvoir de revenir sur le résultat!
Vous pouvez très bien avoir un avis sur le score final, mérité ou non, mais l’entraîneur se chargera de faire ce bilan et, encore une fois, ne donnez pas une seconde version à votre enfant qui le perturbera.
Que faire ? Insistez sur les bonnes choses réalisées durant la rencontre, recueillez les sensations (physiques, techniques, tactiques, mentales) afin de savoir comment il s’est senti sur le terrain, il va donc se questionner lui-même et être dans une démarche de connaissance de soi qui lui sera très utile.
Enfin, n’oubliez pas que le joueur est L’ACTEUR PRINCIPAL DE SA REUSSITE. Vous ne pouvez pas prendre sa place sur le terrain mais vous pouvez l’aider à être meilleur en suivant ces conseils!
Nouvel Article avec Quentin Hecquet, Analyste Vidéo ;
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »
Peux tu te présenter ?
Je m’appelle Quentin HEQUET, j’ai 28 ans et je suis originaire de Rouen. Ça fait maintenant sept ans que je suis analyste vidéo dans le football. Aujourd’hui je fais partie du staff du Stade de Reims en Ligue 1 Conforama.
Quel a été ton parcours ?
J’ai commencé le foot dès que j’ai eu l’âge d’entrer sur les terrains. J’ai suivi un cursus scolaire traditionnel jusqu’à l’obtention de mon Bac S. Ensuite je suis entré à l’Université de Rouen pour y suivre un cursus STAPS. En parallèle je me suis dirigé vers l’encadrement technique des jeunes dans un club de football de la région rouennaise. Durant mes études j’ai eu l’opportunité de rejoindre le staff de Régis Brouard à l’US Quevilly lors de la saison 2011-2012 en tant que simple caméraman au départ puis ma mission s’est rapidement transformée vers un rôle d’analyste vidéo. J’ai donc fait mes premières armes en apprenant sur le terrain directement et en profitant d’une épopée exceptionnelle en Coupe de France qui a mis mon travail en lumière. J’ai ensuite terminé mon cursus STAPS par l’obtention d’un Master en Management et Marketing du Sport. A l’issue de ce diplôme, Régis Brouard m’a proposé de le rejoindre dans sa nouvelle aventure niortaise et c’est tout naturellement que je suis parti en Deux-Sèvres pour replonger dans l’analyse vidéo. Après deux saisons à Niort, j’ai rejoint Sochaux en Ligue 2 mais le projet du club ne m’offrait pas assez de visibilité par rapport à l’avenir et j’ai donc décidé de changer de cap. Puis l’opportunité du Stade de Reims s’est présentée par l’intermédiaire de son nouveau coach, David Guion. Après de nombreux échanges j’ai finalement accepté de rejoindre cette aventure en juillet 2017. Nous avons été sacrés Champions de Domino’s Ligue 2 en 2017-2018 et aujourd’hui le club se porte plutôt pas mal en Ligue 1 Conforama.
As-tu une journée type ou même une semaine type ?
Les semaines se ressemblent souvent même si elles dépendent en grande partie de la programmation télé. Pour faire simple, le début de semaine est orienté sur le match qui vient d’avoir lieu et plus on avance dans la semaine, plus on se tourne vers notre futur adversaire. Pour cela, il faut bien sûr que j’anticipe la préparation des matchs pour que le coach et ses adjoints aient les infos concernant l’adversaire le plus tôt possible pour optimiser la préparation de la semaine. Bien sûr, nous sommes dans un métier où la réactivité et l’adaptabilité sont nécessaires par rapport aux différentes demandes et attentes du coach et du staff technique.
En tant que membre du staff, te retrouves-tu parfois en situation de stress ? si oui, comment gères-tu cela ?
Oui il m’arrive de me retrouver en situation de stress. Quand cela m’arrive, je me recentre sur ce que je sais faire et sur des choses simples afin de me rassurer et de faire « redescendre la température ». J’ai aussi parfois besoin d’extérioriser et de prendre des avis extérieurs qui me feront prendre les meilleures décisions pour sortir de ces états de stress.
Quel est le joueur qui t’impressionne le plus sur le plan mental ? Pourquoi ?
Je suis très admiratif de tous les grands joueurs qui performent depuis plusieurs années maintenant comme Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo pour ne citer qu’eux. Ils parviennent à maintenir un niveau de performance exceptionnel en étant mis sous pression en permanence à la fois par les médias qui parlent d’eux plusieurs fois par jour, parfois en bien mais aussi et surtout parfois en mal. Ils sont mis sous pression aussi par les adversaires qu’ils rencontrent tous les weekends. En fait je suis assez admiratif des sportifs et des équipes qui durent dans le temps… Pour moi, tout le monde peut briller une fois. Mais seuls les grands champions brillent longtemps.
J’aime aussi les sportifs qui ont des capacités intrinsèques peut être inférieures à la moyenne mais qui par leur détermination parviennent à déplacer les montagnes et à se faire une place au plus haut-niveau.
As-tu des objectifs personnels ? Est-ce qu’il te paraît important de te fixer des objectifs ?
Oui je me fixe des objectifs personnels à court terme mais aussi à plus long terme. Je pense que c’est indispensable pour pouvoir se remettre en question et pour pouvoir donner du sens à tous mes actes du quotidien. Cela me permet également de rêver et de me donner tous les moyens nécessaires pour réussir. Comme le dit Oscar Wild dans son adage, « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »